Si vous voyiez d’où j’écris, vous seriez morts de jalousie !
Nous avons loué une voiture avec chauffeur (d’ailleurs il n’existerait pas de location de véhicule sans chauffeur, paraît-il) à un ami de notre fidèle Modeste, qui m’accompagne si gentiment partout, pour un prix intéressant. Il s’appelle Prince, et paraît être un jeune homme intelligent cultivé.
Deux heures après l’heure prévue pour le départ, (mais quoi de plus normal ? il y a des heures de queue à la pompe à essence ! il a fallu passer par un garage pour s’assurer du bon fonctionnement, etc), nous prenons la route pour les 65 km qui nous séparent de Grand Popo, station balnéaire de rêve.
Nous avons loué une voiture avec chauffeur (d’ailleurs il n’existerait pas de location de véhicule sans chauffeur, paraît-il) à un ami de notre fidèle Modeste, qui m’accompagne si gentiment partout, pour un prix intéressant. Il s’appelle Prince, et paraît être un jeune homme intelligent cultivé.
Deux heures après l’heure prévue pour le départ, (mais quoi de plus normal ? il y a des heures de queue à la pompe à essence ! il a fallu passer par un garage pour s’assurer du bon fonctionnement, etc), nous prenons la route pour les 65 km qui nous séparent de Grand Popo, station balnéaire de rêve.
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Le guide du Routard nous signale une auberge en bordure de plage, où nous trouvons de la place sans problème. Nous occupons Claude et moi deux chambres séparées, dans un bungalow situé dans un magnifique jardin tropical, et seront bercés cette nuit par les rouleaux incessants des vagues de la plage toute proche. C’est une plage infinie, d’environ 150m de large, et quasiment déserte. Par endroits, des petits hameaux de pêcheurs en palme indiquent cependant que le lieu est habité. Sur la plage de notre hôtel, parsemée de quelques toits de palme en guise de parasols, une petite dizaine de blancs, sans doute des coopérants qui travaillent à Cotonou. Mais l’impression d’ensemble reste celle d’une plage déserte bordée de cocotiers où viennent accoster les pirogues de bois sculpté des pêcheurs.
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L’Atlantique est chaude, mais violente, et la baignade pas vraiment conseillée. Une piscine de taille confortable permet de nous rafraîchir. Le restaurant en terrasse est beau, et offre des crevettes dont nous allons nous régaler ce soir. J’ai vraiment besoin de me poser un peu. Ces trois jours sont miraculeux !
Je suis un peu dérangée (au plan intestinal s’entend !) et dois sans doute abandonner mes désirs de salade ici. J’ai pourtant moi-même lavé mes tomates à Cotonou, mais sans doute encore insuffisamment. Rien de bien grave, et quelques Immodium devraient suffire à faire l’affaire. En revanche, je crains le pire pour ma ligne si je me rabats sur les pommes frites à chaque repas !
La chambre est confortable, climatisée et ventilée. Le lit est bon. C’est un régal !
Ce dimanche matin nous permet Claude et moi de faire un Scrabble. Il me bat largement, bien sûr, lui qui est deuxième série, et moi qui, depuis si longtemps, ne suis plus du tout concentrée sur ce jeu. Je m’abstiens de tout déjeuner et à l’heure où j’écris je pars faire la sieste !
L’après-midi, sous une chaleur encore torride, nous nous rendons sur la plage et voyons un couple avec deux enfants, et … un jeu de Scrabble dans leur sac ! Nous faisons connaissance et quelques parties en classique. Ils sont ravis et nous aussi de voir se confirmer qu’en Afrique on joue bien au Scrabble partout ! La dame semble assez talentueuse. Nous la quittons en lui donnant les coordonnées d’un club à Cotonou. Peut-être une nouvelle recrue, et pas n’importe laquelle : une femme cette fois-ci ! Car au Bénin, il n’existe pas de scrabbleuses.
Je suis un peu dérangée (au plan intestinal s’entend !) et dois sans doute abandonner mes désirs de salade ici. J’ai pourtant moi-même lavé mes tomates à Cotonou, mais sans doute encore insuffisamment. Rien de bien grave, et quelques Immodium devraient suffire à faire l’affaire. En revanche, je crains le pire pour ma ligne si je me rabats sur les pommes frites à chaque repas !
La chambre est confortable, climatisée et ventilée. Le lit est bon. C’est un régal !
Ce dimanche matin nous permet Claude et moi de faire un Scrabble. Il me bat largement, bien sûr, lui qui est deuxième série, et moi qui, depuis si longtemps, ne suis plus du tout concentrée sur ce jeu. Je m’abstiens de tout déjeuner et à l’heure où j’écris je pars faire la sieste !
L’après-midi, sous une chaleur encore torride, nous nous rendons sur la plage et voyons un couple avec deux enfants, et … un jeu de Scrabble dans leur sac ! Nous faisons connaissance et quelques parties en classique. Ils sont ravis et nous aussi de voir se confirmer qu’en Afrique on joue bien au Scrabble partout ! La dame semble assez talentueuse. Nous la quittons en lui donnant les coordonnées d’un club à Cotonou. Peut-être une nouvelle recrue, et pas n’importe laquelle : une femme cette fois-ci ! Car au Bénin, il n’existe pas de scrabbleuses.

Je guette un peu de fraîcheur quand le soir tombe. Les vagues ne cessent de rouler. C’était un vrai bonheur que ce dimanche à Grand-Popo !