Quel dommage ! Il pleut des cordes ce matin. Non seulement je ne pourrai pas profiter de la piscine ni de la mer, mais le linge que j’ai donné à laver hier risque de m’être restitué mouillé.
C’est la fin de mon voyage au Cameroun. Un pays que j’aurai beaucoup apprécié au niveau des paysages tout en regrettant de ne pas avoir pu en profiter davantage. Les distances sont énormes et je n’ai eu le loisir que de voir 2 provinces sur 10.
Un pays où j’aurai découvert un monde libre en apparence, mais dans lequel traînent en prison des centaines de jeunes, émeutiers de février, dont de nombreux enfants. Des jeunes qui se seront révoltés contre ce qui est révoltant : un pays riche, dont le PIB connaît une progression de plus de 3% par an, et qui ne distribue rien à son peuple, des niveaux de prix souvent effrayants et rendant le quotidien impossible à la très grande majorité, une corruption qui gangrène tout, un taux de chômage effrayant, et une police omniprésente mais totalement inefficace à faire respecter les lois.
Le Rallye des mots s’est passé moyennement. L’élection du nouveau bureau est une victoire, mais il y aurait beaucoup à faire encore pour que ce bureau se mette en place, en particulier beaucoup de travail institutionnel qui n’a pas pu être effectué. Il faut faire confiance à la nouvelle équipe mais se donner les moyens de la suivre de près pour l’aider. J’espère que le jumelage va pouvoir se mettre en place et assurer ce rôle de tutelle qui serait nécessaire du moins dans les premiers temps.
A 22 heures 45 mon avion décolle pour Cotonou. Il y a maintenant presque deux mois que je suis partie. A part quelques moments de lassitude qui ne m’effraient pas, je suis prête à continuer, toujours excitée à l’idée de découvrir de nouveaux territoires : le nord du Bénin et le pays samba, le Burkina Faso et surtout le Mali où je rêve de me rendre depuis longtemps.
C’est la fin de mon voyage au Cameroun. Un pays que j’aurai beaucoup apprécié au niveau des paysages tout en regrettant de ne pas avoir pu en profiter davantage. Les distances sont énormes et je n’ai eu le loisir que de voir 2 provinces sur 10.
Un pays où j’aurai découvert un monde libre en apparence, mais dans lequel traînent en prison des centaines de jeunes, émeutiers de février, dont de nombreux enfants. Des jeunes qui se seront révoltés contre ce qui est révoltant : un pays riche, dont le PIB connaît une progression de plus de 3% par an, et qui ne distribue rien à son peuple, des niveaux de prix souvent effrayants et rendant le quotidien impossible à la très grande majorité, une corruption qui gangrène tout, un taux de chômage effrayant, et une police omniprésente mais totalement inefficace à faire respecter les lois.
Le Rallye des mots s’est passé moyennement. L’élection du nouveau bureau est une victoire, mais il y aurait beaucoup à faire encore pour que ce bureau se mette en place, en particulier beaucoup de travail institutionnel qui n’a pas pu être effectué. Il faut faire confiance à la nouvelle équipe mais se donner les moyens de la suivre de près pour l’aider. J’espère que le jumelage va pouvoir se mettre en place et assurer ce rôle de tutelle qui serait nécessaire du moins dans les premiers temps.
A 22 heures 45 mon avion décolle pour Cotonou. Il y a maintenant presque deux mois que je suis partie. A part quelques moments de lassitude qui ne m’effraient pas, je suis prête à continuer, toujours excitée à l’idée de découvrir de nouveaux territoires : le nord du Bénin et le pays samba, le Burkina Faso et surtout le Mali où je rêve de me rendre depuis longtemps.