Le matin vers 6 heures, quelqu’un tambourine à notre porte. La nuit m’avait fait oublier mes ennuis, que me rappellent aussitôt Prince et Modeste : il faut sortir de là, nous et le véhicule. Le « sonneur », Hakim, est un chauffeur de 4X4 qui a appris notre mésaventure et nous conseille de ne rien attendre du gérant de l’hôtel. Il est déjà arrivé que des gens tombent en panne ici, et doivent poireauter plusieurs jours ainsi prisonniers avant de pouvoir repartir. Plus le dépannage est long, plus le gérant gagne de l’argent !
Il nous propose donc de nous emmener ce matin à bord de son véhicule, loué par 3 jeunes prêtres de Lomé, pour un safari et d’appeler dès qu’un réseau téléphonique sera disponible, un soudeur de sa connaissance. L’histoire me paraît un peu alambiquée, mais finalement pourquoi pas. L’essentiel est que nous puissions retourner sur nos pas et accéder à la civilisation, où nous serons à mêmes de trouver une solution de dépannage, si sa promesse de soudeur miraculeux qui pourrait venir aussitôt vers nous, n’est pas honorée.
Les trois prêtres s’occupent de la paroisse de l’université de Lomé. Ils ne sont pas particulièrement sympathiques mais devant notre désarroi acceptent finalement « par solidarité » de nous prendre à bord. Ce sera d’ailleurs quelques heures après pour nous demander de participer financièrement au retour du véhicule ! Solidarité payante donc. C’est ainsi que cela fonctionne dans la charité chrétienne ?
Le retour à bord du 4X4 nous permet tout de même de nous arrêter au bord d’une grande mare où les animaux viennent s’abreuver. Du haut d’un mirador, on peut voir s’approcher éléphants, bubales, singes patas, phacochères, buffles, antilopes et crocodiles. J’aurais vraiment regretté que Modeste et Prince ne puissent assister à ce spectacle que je leur avais promis. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de voir les plus grandes réserves nationales du monde en Afrique australe, et ne suis pas à mon premier éléphant ou crocodile rencontré. Mais il est vrai que c’est magique d’assister ainsi à la vraie vie des animaux en plein milieu sauvage.
Notre chauffeur, Hakim, se débrouille effectivement pour joindre un garage de Nati, alors que les prêtres se baignent dans la cascade où nous étions hier. Ils râlent du retard que produit ce coup de fil. Ils ne sont vraiment pas sympathiques !
Sur la route, bien après que l’on a quitté la piste, nous croisons effectivement un 4X4 sans pare-brise (un éléphant l’a attaqué), qui vient à notre rencontre et dans lequel s’embarque Prince. Modeste reste avec moi. Les deux compères sont d’accord pour ne jamais me lâcher d’une semelle !
Modeste et moi attendons le retour de Prince jusqu’à 22 heures avec une certaine anxiété. En attendant je continue au bel hôtel de Nati mes leçons de natation ! Auront-ils pu réparer avant que la nuit ne tombe ? Prince reviendra t-il avec la voiture ? L’attente est longue, mais notre Prince, absolument épuisé, revient en effet dans la nuit ! La réparation est faite. Il a rencontré sur la piste un troupeau d’éléphants qui lui barrait la route, alors que la nuit était tombée. Mais ils ont passé leur chemin tranquillement. Ouf ! Nous sommes donc sauvés ! Il faut maintenant attendre que ma fille me fasse parvenir de l’argent, car le dépannage a coûté cher et il ne me reste même pas de quoi payer l’hôtel demain. Or, j’apprends que la Poste française connaît une panne informatique sur l’ensemble du réseau national. Il faut attendre demain matin, dernière possibilité d’ouverture des banques avant le week-end, et s’apprêter peut-être à rester ici jusqu’à lundi
Dès demain soir, nous sommes attendus à Ouagadougou, par Olivier qui est déjà arrivé, les amis burkinabés et les ivoiriens qui viennent nous rejoindre. J’espère que nous pourrons honorer le rendez-vous.
Il nous propose donc de nous emmener ce matin à bord de son véhicule, loué par 3 jeunes prêtres de Lomé, pour un safari et d’appeler dès qu’un réseau téléphonique sera disponible, un soudeur de sa connaissance. L’histoire me paraît un peu alambiquée, mais finalement pourquoi pas. L’essentiel est que nous puissions retourner sur nos pas et accéder à la civilisation, où nous serons à mêmes de trouver une solution de dépannage, si sa promesse de soudeur miraculeux qui pourrait venir aussitôt vers nous, n’est pas honorée.
Les trois prêtres s’occupent de la paroisse de l’université de Lomé. Ils ne sont pas particulièrement sympathiques mais devant notre désarroi acceptent finalement « par solidarité » de nous prendre à bord. Ce sera d’ailleurs quelques heures après pour nous demander de participer financièrement au retour du véhicule ! Solidarité payante donc. C’est ainsi que cela fonctionne dans la charité chrétienne ?
Le retour à bord du 4X4 nous permet tout de même de nous arrêter au bord d’une grande mare où les animaux viennent s’abreuver. Du haut d’un mirador, on peut voir s’approcher éléphants, bubales, singes patas, phacochères, buffles, antilopes et crocodiles. J’aurais vraiment regretté que Modeste et Prince ne puissent assister à ce spectacle que je leur avais promis. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de voir les plus grandes réserves nationales du monde en Afrique australe, et ne suis pas à mon premier éléphant ou crocodile rencontré. Mais il est vrai que c’est magique d’assister ainsi à la vraie vie des animaux en plein milieu sauvage.
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Notre chauffeur, Hakim, se débrouille effectivement pour joindre un garage de Nati, alors que les prêtres se baignent dans la cascade où nous étions hier. Ils râlent du retard que produit ce coup de fil. Ils ne sont vraiment pas sympathiques !
Sur la route, bien après que l’on a quitté la piste, nous croisons effectivement un 4X4 sans pare-brise (un éléphant l’a attaqué), qui vient à notre rencontre et dans lequel s’embarque Prince. Modeste reste avec moi. Les deux compères sont d’accord pour ne jamais me lâcher d’une semelle !
Modeste et moi attendons le retour de Prince jusqu’à 22 heures avec une certaine anxiété. En attendant je continue au bel hôtel de Nati mes leçons de natation ! Auront-ils pu réparer avant que la nuit ne tombe ? Prince reviendra t-il avec la voiture ? L’attente est longue, mais notre Prince, absolument épuisé, revient en effet dans la nuit ! La réparation est faite. Il a rencontré sur la piste un troupeau d’éléphants qui lui barrait la route, alors que la nuit était tombée. Mais ils ont passé leur chemin tranquillement. Ouf ! Nous sommes donc sauvés ! Il faut maintenant attendre que ma fille me fasse parvenir de l’argent, car le dépannage a coûté cher et il ne me reste même pas de quoi payer l’hôtel demain. Or, j’apprends que la Poste française connaît une panne informatique sur l’ensemble du réseau national. Il faut attendre demain matin, dernière possibilité d’ouverture des banques avant le week-end, et s’apprêter peut-être à rester ici jusqu’à lundi
Dès demain soir, nous sommes attendus à Ouagadougou, par Olivier qui est déjà arrivé, les amis burkinabés et les ivoiriens qui viennent nous rejoindre. J’espère que nous pourrons honorer le rendez-vous.
