La nuit m’a fait penser à « Voyage au bout de la Nuit » ! Moustiques horribles. Plus j’en tue, armée de mes tongs qui ne sont guère efficaces pour cet usage, plus il en revient. Dès 19 heures, l’hôtel est plongé dans l’obscurité totale. « Une petite baisse de tension » me dira l’hôtelier ! On dresse ma table dans un couloir qui grouille de cafards énormes, y compris autour de mon pain. Et même si l’omelette est bonne, je la mange du bout des lèvres. Deux hommes armés de torches me conduisent à ma chambre, en étage au bout d’un long couloir. Je m’enroule dans mon sac de couchage en soie et tente vainement pendant de longues heures de trouver le sommeil, alors que des voix hurlantes d’hommes qui se disputent parviennent jusqu’à moi, et que l’orage de la nuit, tout proche ce soir, remplit ma chambre d’éclairs bleuâtres à grands fracassements de tonnerre.
Le matin est bienvenu ! Le lavabo rempli d’une eau rouge qui ne s’écoule pas me dissuade d’entrer dans la salle de bains, et il me faut attendre une heure trente pour que le staff de l’hôtel me trouve un peu de Nescafé !
Bon, oublions !
La route est très très longue de Foumbam à Limbé, sur une distance de 20 km. Il nous faudra 10 heures de trajet avec une halte à une chute d’eau où conduit une piste cahoteuse et chaotique, sur laquelle nous nous embourbons ! La chute est en pleine jungle, jolie mais envahie de moustiques, et après avoir vu celles d’Iguazu au Brésil et celles du Zambèze, j’ai du mal à m’émerveiller.
Pas grand-chose à dire de cette journée. Syvain et moi parlons très peu. C’est agréable. Agréable aussi de ne pas avoir peur à bord avec lui, et de vérifier à chaque instant sa prudence, sur ces routes où n’importe qui se permet n’importe quoi, où l’usage du clignotant est interdit, où doubler en plein virage n’effraie pas grand monde et où l’on assiste à un accident presque en direct tous les 100 km environ ! Minibus surchargés de passagers et de bagages, qui roulent à tombeau ouvert, et que l’on retrouve quelques kilomètres plus loin dans le fossé. Voiture folle qui s’écrase contre quelqu’un qui vient en sens inverse. Piétons, charrettes et motocyclistes, frôlés de quelques centimètres… Il y a pourtant vraiment de quoi avoir peur. Er si l’on court un danger réel en Afrique, c’est bien des dangers de la route qu’il faut parler. Non pas des coupeurs de route qui vous arrêtent et vous dépouillent, car il y a des barrages de police incessants, mais des automobilistes lambda qui ignorent tout des règles de circulation.
Arrivée en soirée à l’hôtel Atlantic Beach de Limbé. C’est un hôtel trois étoiles en bord de mer, avec piscine et restaurant terrasse sur l’eau. C’est vétuste mais charmant et finalement il ne manque rien au niveau confort. Je m’offre, une fois n’est pas coutume, une belle chambre climatisée avec vue sur la mer, et le service de la blanchisserie pour remettre mes affaires en ordre dans mes bagages avant le départ demain sur le Bénin.
Le matin est bienvenu ! Le lavabo rempli d’une eau rouge qui ne s’écoule pas me dissuade d’entrer dans la salle de bains, et il me faut attendre une heure trente pour que le staff de l’hôtel me trouve un peu de Nescafé !
Bon, oublions !
La route est très très longue de Foumbam à Limbé, sur une distance de 20 km. Il nous faudra 10 heures de trajet avec une halte à une chute d’eau où conduit une piste cahoteuse et chaotique, sur laquelle nous nous embourbons ! La chute est en pleine jungle, jolie mais envahie de moustiques, et après avoir vu celles d’Iguazu au Brésil et celles du Zambèze, j’ai du mal à m’émerveiller.
Pas grand-chose à dire de cette journée. Syvain et moi parlons très peu. C’est agréable. Agréable aussi de ne pas avoir peur à bord avec lui, et de vérifier à chaque instant sa prudence, sur ces routes où n’importe qui se permet n’importe quoi, où l’usage du clignotant est interdit, où doubler en plein virage n’effraie pas grand monde et où l’on assiste à un accident presque en direct tous les 100 km environ ! Minibus surchargés de passagers et de bagages, qui roulent à tombeau ouvert, et que l’on retrouve quelques kilomètres plus loin dans le fossé. Voiture folle qui s’écrase contre quelqu’un qui vient en sens inverse. Piétons, charrettes et motocyclistes, frôlés de quelques centimètres… Il y a pourtant vraiment de quoi avoir peur. Er si l’on court un danger réel en Afrique, c’est bien des dangers de la route qu’il faut parler. Non pas des coupeurs de route qui vous arrêtent et vous dépouillent, car il y a des barrages de police incessants, mais des automobilistes lambda qui ignorent tout des règles de circulation.
Arrivée en soirée à l’hôtel Atlantic Beach de Limbé. C’est un hôtel trois étoiles en bord de mer, avec piscine et restaurant terrasse sur l’eau. C’est vétuste mais charmant et finalement il ne manque rien au niveau confort. Je m’offre, une fois n’est pas coutume, une belle chambre climatisée avec vue sur la mer, et le service de la blanchisserie pour remettre mes affaires en ordre dans mes bagages avant le départ demain sur le Bénin.