Nous devons retourner à Porto Novo pour remettre du matériel aux premières écoles. Et là, bel étonnement. Tout a l’air parfaitement organisé.
La voiture, une BMW, conduite par un certain Rocky, est en très bon état et arrive à l’heure, chargée déjà du matériel nécessaire. Les ligues ont reçu un document prévenant du jour de notre arrivée et rendant compte des activités de boulot et de tourisme prévues pour notre visite. Des reçus sont rédigés avec la liste du matériel qui sera remis à chaque établissement. Chaque personne effectuant la visite porte un magnifique badge avec l’inscription de son nom sous celui de la Fédération Béninoise de Scrabble.
Je crois que mes amis béninois veulent maintenant nous faire la démonstration qu’ils sont capables d’une bonne organisation dès qu’ils ne sont plus dépendants des divers ministères, dès qu’ils sont sur leur terrain. Tant mieux !
Nous sommes reçus par deux directeurs d’établissement. Petit speech. Photos. Remerciements. Tout se passe à merveille.
Cette journée nous permet par ailleurs la visite du musée ethnographique, situé dans une jolie bâtisse coloniale, et très intéressante. Une petite heure où nous pouvons oublier que nous ne cessons pas de bosser, où nous pouvons nous croire touristes. Les rites vaudous sont expliqués depuis la naissance jusqu’à la mort à travers les grandes étapes de la vie. Chaque masque, chaque objet fétiche a sa signification symbolique. Puis, petite balade dans un jardin botanique un peu à l’abandon, où les plantes tropicales avoisinent souvent des bouteilles vides et des carcasses de vieux pneus. Quel dommage ! Un avant-goût de ce que doit être la nature dans le reste du pays, nature qui nous manque à Claude et moi.
Il va falloir maintenant imposer que notre programme, qui ne prévoit aucun week-end pendant trois semaines au moins, qui démarre à 8 heures chaque matin, inclue aussi ce type de pause. Si nous effectuons ces tournées régionales pour les 10 jours à venir, si nous avons accepté de supprimer les 8 jours de tourisme prévus au Bénin, et quelques uns des jours prévus au Togo, cela est déjà bien. Mais le rythme d’enfer, et le fait de passer à côté de tout ce que nous pouvons voir, est maintenant terminé. Il faudra sans doute à chaque journée le rappeler à nos interlocuteurs, avides de profiter au maximum de notre présence.

Je crois que mes amis béninois veulent maintenant nous faire la démonstration qu’ils sont capables d’une bonne organisation dès qu’ils ne sont plus dépendants des divers ministères, dès qu’ils sont sur leur terrain. Tant mieux !
Nous sommes reçus par deux directeurs d’établissement. Petit speech. Photos. Remerciements. Tout se passe à merveille.

